Présentation :
Depuis combien de temps exercez-vous votre rôle de tuteur ?
Depuis septembre 2022, mon fils Jonas a intégré la structure un mois avant
Quel est votre parcours au sein de l’entreprise ?
De formation comptable, ayant exercé pendant quasiment 20 ans, j’ai créé LCD-67 en 2009 après une reconversion et une formation de six mois. Après deux années un peu difficiles, j’ai développé le réseau de prescripteurs qui nous permettent d’avoir aujourd’hui un volant d’affaires suffisant.
En quoi consiste votre métier aujourd’hui ?
Je réalise l’ensemble des diagnostics immobiliers obligatoires ainsi que les tests d’étanchéité à l’air. LCD-67 est une toute petite structure, avec Cathy notre assistante et Jonas en opérateur, nous ne sommes que trois. Le métier de diagnostiqueur dans une petite structure est vraiment complet et notre temps est partagé entre les prises de rendez-vous, le travail sur le terrain, le développement du réseau et aussi une partie de l’administratif
Qu’est-ce que vous aimez dans ce métier ?
Souvent, les clients propriétaires des biens où nous intervenons sont un peu perdus. Que ce soit par la situation qui les oblige parfois à vendre, les obligations d’établir des diagnostics pour leur bien et les émissions/médias qui ont tendance à présenter le métier sous un côté obscur. Au-delà des obligations, nous essayons d’apporter un petit plus. Nous prenons le temps d’expliquer à nos interlocuteurs le bien fondé des diagnostics et ce que nos relevés sur place peuvent avoir comme conséquences pour eux. C’est un métier où les relations humaines sont dominantes et importantes. Nous rencontrons tous les jours des personnes différentes, c’est très enrichissant d’un point de vue personnel et humain.
L’alternance :
Combien d’alternant(s) accompagnez-vous ?
Juste Jonas. Pour le moment, nous ne souhaitons pas développer l’équipe. Le but est de consolider le chiffre d’affaires et de fidéliser nos partenaires.
Quelles compétences ou qualités considérez-vous comme essentielles pour être un bon tuteur ?
Avant tout, bien connaître le métier de diagnostiqueur et l’envie de transmettre.
Quels sont les avantages de l’alternance pour votre entreprise, selon vous ?
Je trouve la formule parfaite pour intégrer une personne dans l’entreprise. Pour l’employeur, avoir un alternant en moyenne trois semaines par mois dans l’entreprise permet de le former sur le terrain alors qu’il apprend parallèlement le métier de diagnostiqueur en cours. Pour l’alternant, cela lui permet de voir sur le terrain ce qu’il apprend en cours.
Pourquoi appréciez-vous accompagner un alternant ?
Au-delà du fait de transmettre ses connaissances, cela me permet également d’avoir un regard extérieur, d’échanger sur la façon de travailler sur le terrain. On a parfois l’impression de faire les choses de la meilleure des façons et on se rend compte, en échangeant avec l’alternant, qu’il y a d’autres manières d’aborder le terrain ou même le travail au bureau, pour être plus efficace. D’autre part, être à deux sur le terrain peut aussi être rassurant. Nous ne sommes pas à l’abri de passer à côté de quelque chose que l’autre verra.
Comment accompagnez-vous le(s) alternant(s) au sein de votre entreprise ?
Depuis que Jonas a intégré l’entreprise, nous échangeons beaucoup sur le métier. J’essaie d’apporter mon expérience et nous avançons ensemble. Malheureusement nous manquons un peu de temps et nous travaillons souvent dans l’urgence. A la fin de son alternance, nous avons prévu de mettre en place de nouvelles procédures afin d’être plus performants.
Comment mesurez-vous le progrès et le développement des compétences de vos alternants ?
Je pense qu’à travers l’alternance, Jonas a bien plus appris en bientôt 2 ans qu’il ne l’aurait fait s’il avait suivi le cursus le plus courant dans le métier à savoir, formation sur 2 mois et certification dans la foulée pour être opérationnel le plus vite possible. Il aura une formation solide, une expérience terrain bien fournie et sera à même d’évoluer en toute autonomie.
Quels sont les conseils que vous donneriez à quelqu’un qui souhaite devenir tuteur d’alternants ?
Prenez le temps d’échanger avec votre alternant. Abordez tous les sujets concernant le métier, qu’ils soient positifs ou négatifs et soyez à l’écoute des idées qu’il peut avoir.
ID School :
Que pensez-vous d’ID School ?
Plus qu’un centre de formation, ID School a été un partenaire, un accompagnateur dans cette aventure.
Comment décririez-vous les relations avec les équipes d’ID School ?
Nous avons toujours eu des interlocuteurs à l’écoute, réactifs et agréables au téléphone. Nous avons particulièrement apprécié le sérieux de l’ensemble des intervenants, l’organisation des plannings etc…
Pourquoi avez-vous choisi ID School pour recruter des alternants ?
Nous n’avions pas connaissance de l’existence de cette formation dans le format alternance. Nous avons rencontré ID School au RVDI en avril 2022 et depuis, nous n’avons de cesse de penser que c’était une chance d’avoir rencontré ID School.
Un mot de la fin :
Pouvez-vous partager une anecdote ?
Jonas venait de passer la formation sur les parasites (champignons, insectes xylophages…) et nous avions été missionnés pour établir les diagnostics d’un château dans la région. En faisant le tour des différents bâtiments avec les propriétaires, Jonas a tout de suite remarqué la présence de champignons de type Serpula Lacrymans (mérule pleureuse) à différents endroits. Les investigations plus profondes et les analyses ont confirmé la présence de ce champignon.
Une phrase de conclusion résumerait votre expérience en tant que tuteur ?
Être tuteur et pouvoir transmettre à un alternant ses connaissances est une expérience enrichissante pour l’un et l’autre. Elle permet également à l’entreprise d’évoluer, de progresser et d’aborder le métier avec l’appui d’un œil neuf.